Mes plus grandes difficultés ?
Je crois que dans la vie, la plus grande des difficulté est celle de désobéir (à nos parents, à ce quâon attend de nous, à la société, et à une pseudo réalité) et ensuite de trouver le courage en nous pour se lancer dans la grande aventure dâêtre soi-même et de suivre ses rêves.
Dans mon parcours, jâai très vite été une rebelle, ce qui mâa permis à 19 ans de réaliser mon rêve de devenir journaliste, à 20 ans de bâtir lâantenne dâune webradio sur le développement personnel, à 24 ans de créer un concept de soirées interactives et à 27 ans de sortir mon tout premier livre sur lâamour de soi. Jâai toujours su écouter les aspirations de mon cÅur, et malgré le doute et la peur de certains instants, jâai franchi les étapes avec détermination.
Jâaime beaucoup cette citation qui dit « le courage nâest pas lâabsence de peur mais la capacité à la surmonter. » Nous devons travailler sans relâche sur nous-même afin de nous écrire une histoire à la hauteur de ce que lâon est, câest à dire des êtres merveilleux. Lâimperfection peut devenir un frein alors quâelle est notre nature humaine. Nâattendons pas le moment parfait, ni dâêtre totalement prêt, lançons-nous et ajustons au fur et à mesure ce quâil y a à ajuster. Chaque expérience est bonne à prendre et nous permet de grandir. Nous devons garder foi, en nous-même et en la vie.
Ma plus grande réussite ?
je dirais que ma plus grande réussite a été dâapprendre à mâaimer. Le chemin à la rencontre de moi-même a été périlleux, abyssale et parfois effrayant mais jâen ai retiré des trésors. Je sais aujourdâhui avec certitude quâil nây a pas de chemin possible vers les autres avant un chemin vers soi, pour mieux sâappréhender, se découvrir et se conquérir.
Comment peut-on vouloir changer le monde sans se changer soi ? Comment peut on imaginer mettre nos qualités aux services des autres sans avoir aucune idée des richesses que lâon possède en soi ? Jâai véritablement appris à Aimer, en apprenant à mâaimer moi-même et en devenant pleinement responsable de mon bonheur (et de mes malheurs aussi). Â
Quâas tu gardé de la petite fille que tu étais ?
Jâai gardé sa spontanéité ! Je suis devenue une femme qui adore lâimprévu, et la surprise. Je fonctionne aujourdâhui énormément à lâimprovisation et à ce qui mâinspire dans lâinstant. La vie a beaucoup plus dâimagination que moi, donc je la laisse quotidiennement prendre part à mes projets. Je déteste que tout soit trop planifié ou mentalisé. Il faut que ça vive, que ce soit surprenant, quitte à ce que ce soit imparfait.
Ma recette miracle ?
Lâamour est le plus incroyable des exhausteurs de goûts. Jâen saupoudre tous mes instants et toutes mes journées. Et quand ça coince un peu et que je traverse quelques scènes de ménage avec moi-même, je mâoffre un moment dâapaisement, comme un massage, un bon repas ou une séance de cinéma. Jâessaye dans ces moments là de me reconnecter à mon besoin et de mâoffrir un espace de solitude, si nécessaire à mon équilibre.
Mes 3 qualités de capitaine ?
Courage, audace et détermination.
Mon idole ?
Ces derniers mois jâai été assez fasciné par Dalida. Jâai lu beaucoup de livres sur elle et je lâécoute énormément. Après dans ce cas précis, je serai curieuse de savoir ce qui lâa empêché de pouvoir concilier sa vie de femme (Yolanda) avec sa facette artistique (Dalida).
Mon conseil ?
Ne jamais rien lâcher ! Sur le chemin, il se peut quâil y ait des moments plus vertigineux, lâidée est de toujours imaginer le filet même si on ne le voit pas toujours, et surtout ne pas hésiter à sauter dans le vide.
Mon premier saut en parachute mâa fait prendre pleinement conscience de cette métaphore et jâai trouvé que câétait un véritable acte de foi symbolique. Face à lâexistence, on sâen remet toujours à plus grand, notamment à notre légende qui nâattend que nous pour sâécrire, sâinventer et se réinventer.