Capitaine de la semaine

Nathalie Lefèvre

Mes plus grandes difficultés ?

 

Je crois que dans la vie, la plus grande des difficulté est celle de désobéir (à nos parents, à ce qu’on attend de nous, à la société, et à une pseudo réalité) et ensuite de trouver le courage en nous pour se lancer dans la grande aventure d’être soi-même et de suivre ses rêves.

Dans mon parcours, j’ai très vite été une rebelle, ce qui m’a permis à 19 ans de réaliser mon rêve de devenir journaliste, à 20 ans de bâtir l’antenne d’une webradio sur le développement personnel, à 24 ans de créer un concept de soirées interactives et à 27 ans de sortir mon tout premier livre sur l’amour de soi. J’ai toujours su écouter les aspirations de mon cœur, et malgré le doute et la peur de certains instants, j’ai franchi les étapes avec détermination.

J’aime beaucoup cette citation qui dit « le courage n’est pas l’absence de peur mais la capacité à la surmonter. » Nous devons travailler sans relâche sur nous-même afin de nous écrire une histoire à la hauteur de ce que l’on est, c’est à dire des êtres merveilleux. L’imperfection peut devenir un frein alors qu’elle est notre nature humaine. N’attendons pas le moment parfait, ni d’être totalement prêt, lançons-nous et ajustons au fur et à mesure ce qu’il y a à ajuster. Chaque expérience est bonne à prendre et nous permet de grandir. Nous devons garder foi, en nous-même et en la vie.

 

Ma plus grande réussite ?

je dirais que ma plus grande réussite a été d’apprendre à m’aimer. Le chemin à la rencontre de moi-même a été périlleux, abyssale et parfois effrayant mais j’en ai retiré des trésors. Je sais aujourd’hui avec certitude qu’il n’y a pas de chemin possible vers les autres avant un chemin vers soi, pour mieux s’appréhender, se découvrir et se conquérir.

Comment peut-on vouloir changer le monde sans se changer soi ? Comment peut on imaginer mettre nos qualités aux services des autres sans avoir aucune idée des richesses que l’on possède en soi ? J’ai véritablement appris à Aimer, en apprenant à m’aimer moi-même et en devenant pleinement responsable de mon bonheur (et de mes malheurs aussi).  

 

Qu’as tu gardé de la petite fille que tu étais ?

 

J’ai gardé sa spontanéité ! Je suis devenue une femme qui adore l’imprévu, et la surprise. Je fonctionne aujourd’hui énormément à l’improvisation et à ce qui m’inspire dans l’instant. La vie a beaucoup plus d’imagination que moi, donc je la laisse quotidiennement prendre part à mes projets. Je déteste que tout soit trop planifié ou mentalisé. Il faut que ça vive, que ce soit surprenant, quitte à ce que ce soit imparfait.

 

Ma recette miracle ?

 

L’amour est le plus incroyable des exhausteurs de goûts. J’en saupoudre tous mes instants et toutes mes journées. Et quand ça coince un peu et que je traverse quelques scènes de ménage avec moi-même, je m’offre un moment d’apaisement, comme un massage, un bon repas ou une séance de cinéma. J’essaye dans ces moments là de me reconnecter à mon besoin et de m’offrir un espace de solitude, si nécessaire à mon équilibre.

 

Mes 3 qualités de capitaine ?

 

Courage, audace et détermination.

 

Mon idole ?

 

Ces derniers mois j’ai été assez fasciné par Dalida. J’ai lu beaucoup de livres sur elle et je l’écoute énormément. Après dans ce cas précis, je serai curieuse de savoir ce qui l’a empêché de pouvoir concilier sa vie de femme (Yolanda) avec sa facette artistique (Dalida).

 

Mon conseil ?

 

Ne jamais rien lâcher ! Sur le chemin, il se peut qu’il y ait des moments plus vertigineux, l’idée est de toujours imaginer le filet même si on ne le voit pas toujours, et surtout ne pas hésiter à sauter dans le vide.

Mon premier saut en parachute m’a fait prendre pleinement conscience de cette métaphore et j’ai trouvé que c’était un véritable acte de foi symbolique. Face à l’existence, on s’en remet toujours à plus grand, notamment à notre légende qui n’attend que nous pour s’écrire, s’inventer et se réinventer.

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