capitaine de la semaine

Nathalie Martin

Derrière chaque capitaine, il y a une histoire (c’est quoi ton histoire) ? 

Mon histoire ressemble à celle de « Madame tout le Monde ». Depuis mon mariage, je m’appelle d’ailleurs Madame Martin : peut-on faire mieux que cela ?

J’ai grandi sans faire de bruit.

Toute petite déjà, j’avais le sentiment de ne pas être à la hauteur, de ne pas me sentir importante.

J’ai cultivé un manque de confiance en moi, avançant dans ma vie en essayant de ne pas prendre de risque, de ne pas faire de vagues.

J’avais acquis l’idée que, si je travaillais bien à l’école, j’aurais une belle situation. Je pourrais alors me marier, avoir 2 enfants, un garçon et une fille, une maison, et, pourquoi pas, un camping-car et un joli labrador !  Alors, ce jour-là, je serai HEU-REUSE !

En 2010, j’avais presque tout cela : il ne manquait pour être honnête que le labrador et le camping-car, mais je crois pouvoir dire que ce n’était qu’une question de temps !

J’avais tout pour être heureuse, mais… Je ne l’étais pas vraiment, sans que je réussisse à savoir ce qui me manquait.

Je vivais dans la peur de perdre ce que j’avais, la peur de l’avenir. Je n’avais que peu de moments de sérénité. Je ressentais comme un vide intérieur que je ne parvenais pas à combler.

Je réussissais tout au plus à ne plus le ressentir pendant quelques instants, et il revenait frapper à ma porte, inlassablement.

Et puis, en 2010, la vie s’est chargée de m’amener des réponses.

Elle a frappé violemment à ma porte le 18 octobre pour y déposer un cadeau mal emballé. Très mal emballé…

Mon père est décédé brutalement : en un claquement de doigt, ma vie a basculé.

Je me suis retrouvée aspirée par un tourbillon d’émotions, une vague de douleur que je n’avais jamais encore ressentie.

J’ai cru me noyer. J’ai cru que ma vie ne serait plus jamais la même…

Et j’avais raison.

Je ne me doutais pas que de ce chaos allait naître ma nouvelle vie.

De toute ma souffrance sont nées d’énormes prises de conscience. Vous savez, comme si la vie m’avait donné une grande paire de claques pour me réveiller du sommeil dans lequel j’étais tombée sans m’en apercevoir, depuis tant d’années.

J’ai compris que ma vie était courte, trop courte pour être petite.

J’ai compris que le bilan de ma vie se ferait lorsque ce serait mon tour de mourir.

J’ai réalisé que je n’avais plus de temps à perdre.

J’ai décidé de partir enfin à la recherche de celle que j’étais quand j’arrêtais de porter un masque.

J’ai découvert que ce qui m’animait vraiment, c’était l’humain : son fonctionnement, ses limites, et comment il est possible de les dépasser pour devenir une meilleure version de soi-même.

Je me suis formée au coaching et en 2013, j’ai démissionné de la fonction publique pour créer mon entreprise. Depuis lors, j’ai le bonheur de faire ce que j’aime : accompagner des hommes et des femmes qui veulent construire une vie remplie de sens et d’abondance et également des entreprises qui veulent conjuguer sens et performance.

 

Quelles sont les plus grandes difficultés à surmonter quand tu t’es lancé? 

Ma plus grande difficulté a été mon manque de confiance en moi. J’étais vraiment morte de trouille. Je ne me sentais pas capable de créer mon entreprise. Moi qui venais de la fonction publique, je n’avais aucune compétence dans l’entrepreneuriat, et j’avais comme beaucoup la croyance qu’en France, il est très compliqué d’entreprendre.

Choisir mon statut a été difficile. Avec le recul, j’ai d’ailleurs réalisé que je m’étais trompée !…

Ma peur du manque a été très difficile à affronter : je quittais l’espace protégé de la fonction publique pour plonger dans un monde d’incertitude financière.

Pendant plus d’un an, je n’ai eu aucun client.

Il a fallu que je trouve la force et la motivation de continuer quand même : continuer à y croire, continuer à créer du contenu de qualité, continuer à aller dans mon bureau 8h par jour…

Une autre difficulté a été pour moi d’affronter les jugements des autres, les peurs qu’ils me renvoyaient et qui résonnaient avec mes propres peurs. Comment faire comprendre que vous démissionnez de la fonction publique pour vous lancer dans le coaching ?… Difficile voire impossible face à certaines personnes. J’ai appris à faire mon deuil des soutiens qui n’étaient pas là, et à croire en moi. Ma chance a été, et est encore, d’avoir à mes côtés mon mari : il m’a fait le cadeau de croire en moi tout au long de ce parcours, même dans les moments les plus difficiles.

J’aurais préféré un parcours plus léger, plus facile, et en même temps, j’ai beaucoup appris. Mon entreprise a été, et est encore, un vrai chemin initiatique pour moi. Un parcours qui m’a appris à être persévérante, à placer ma sécurité à l’intérieur de moi (seul endroit où je suis certaine de ne jamais la perdre ) et à donner, donner et donner encore.

Ta plus grande réussite ?

Mes enfants bien sûr ! Et je suis particulièrement heureuse de pouvoir être présente pour eux au quotidien, tout en développant mon entreprise depuis 5 ans.

Je remercie la vie de m’avoir donné la force d’y croire et d’agir pour créer la vie que j’ai aujourd’hui.

Qu’as-tu gardé de la petite fille que tu étais pour ta vie d’adulte ?

Sans aucun doute mon côté joueur, et ma joie de vivre.

Le rire est un élément fondamental de ma vie. J’ai besoin de cette légèreté au quotidien.

Je suis convaincue que nous pouvons faire des choses très sérieuses, tout en ne se prenant pas au sérieux.

La vie est un jeu pour moi : parfois drôle, parfois moins, tantôt gagnant, tantôt perdant (en tout cas en apparence ). Notre mission est, pour moi, de tirer le meilleur parti du jeu que nous avons dans les mains.

Une recette miracle qui contribue à ton bien être. Est-ce que tu as des rituels ?

Au réveil, un rituel très important pour moi est la méditation. Et pourtant, je peux vous dire que l’ancienne enseignante de physique chimie que je suis, avait d’énormes résistances. Le mot est faible !

Il y a encore quelques années, les personnes qui méditaient me faisaient doucement rire : elles étaient pour moi une bande d’illuminés, marginaux, qui n’avaient que cela à faire de leur journée. Et puis, je suis tombée sur des études montrant l’impact positif de la méditation sur la vie des méditants.

J’ai décidé d’essayer. Et je n’ai jamais arrêté. Je commence chacune de mes journées par une méditation.

Au coucher, deux rituels sont importants pour moi : lire et terminer ma journée avec un moment de gratitude. Je remercie la vie pour ce que j’ai vécu pendant cette journée, même lors des journées plus difficiles. La gratitude est un muscle qui fait une grande différence, dans nos vies personnelles et professionnelles.

Entre ces deux moments, aussi souvent que je le peux, je me connecte au moment présent : cela me permet de vivre mes journées, dans un rythme souvent hyper soutenu, et en même temps dans une grande sérénité.

Quelles sont tes 3 qualités de Capitaine ? 

  1. Je suis courageuse et je ne quitte pas la barre, même par temps de tempête. Je reste au poste, et je fais ce qui doit être fait, même si cela me fait peur.
  2. Je suis intuitive. J’ai découvert cette partie de moi avec laquelle je n’avais aucun contact jusqu’il y a quelques années. Aujourd’hui, mon intuition fait partie du conseil

d’administration de ma vie personnelle et professionnelle ! Elle me souffle la direction, et je construis ensuite le chemin avec mon côté plus rationnel.

  1. Je vise l’excellence. J’ai appris à lâcher mon exigence tyrannique de perfection pour garder simplement ma valeur d’excellence. J’aime faire de mon mieux, avoir des résultats, amener des résultats à mes clients, améliorer ce qui est en place…

 

As-tu un idole et quelle question lui poserais-tu ? 

Je n’ai pas vraiment d’idole. En revanche, certaines personnes m’inspirent, comme Albert Einstein, Steeve Jobs, Mandella. Si je le pouvais, je demanderais à ce dernier comment il a trouvé en lui la force nécessaire pour ne pas tomber dans la colère ou la résignation. Je suis admirative de ces personnes qui vivent et incarnent ce qu’ils disent. De celles et ceux qui ne se contentent pas de dire ce qu’il faut faire en théorie, mais qui le mettent en pratique, même dans des situations extrêmes.

 

Que conseillerais-tu aux entrepreneurs qui nous suivent ? 

Tout d’abord, j’ai simplement envie de vous dire : Bravo !! Le Monde a besoin que nous entreprenions si nous en avons envie. Créer son entreprise est un moyen fabuleux de devenir une meilleure personne, et d’apporter notre contribution au Monde.

J’ai envie de vous donner ces 10 conseils :

  1. Ecrivez votre vision : comment vous voyez-vous dans 5 ans ? A quoi ressemble votre entreprise ? A quoi ressemble votre vie ? Que voulez-vous réaliser, concrètement ? Où voulez-vous aller ? Cette question est un point de départ essentiel, et qui manque pourtant dans nombre de projets. Quand on ne sait pas où l’on va, il est difficile de s’y rendre, non ? Prenez le temps d’écrire votre idéal, noir sur blanc, et dans les moindres détails.
  2. Planifiez : Vous connaissez maintenant votre destination. Il est temps d’établir votre plan de route. Quelles sont les étapes que vous devez mettre en place pour concrétiser votre vision ? Je me suis aperçue que de nombreuses entrepreneures n’ont pas de réel plan de match. Elles ont une énorme envie de contribuer, de faire une différence dans le Monde, d’aider les autres…mais aucun plan pour y arriver. Alors, elles tentent un peu de tout, testent tout ce qu’elles voient passer sur les réseaux sociaux comme nouvelles techniques révolutionnaires, et se rendent compte au bout de quelques temps que cela n’a pas de réel résultat. Alors, oui,

elles se raccrochent au plaisir et à la chance qu’elles ont de faire ce qu’elles font, mais… cela ne paie pas leurs factures.

Il est indispensable de prendre du recul, de se reconnecter à sa vision et de dresser la liste des étapes à franchir pour obtenir les résultats que nous voulons. Cela nous permet de prioriser nos actions, et de nous assurer de faire la bonne chose, au bon moment. La bonne nouvelle, c’est que, même si jusqu’à maintenant vous n’avez eu ni vision, ni planification, il n’est jamais trop tard pour commencer !

  1. Identifiez dès maintenant vos résistances, vos blocages. J’aurais gagné beaucoup de temps en le faisant dès la création de mon entreprise. J’ai mis du temps à réaliser que mes plus gros freins n’étaient ni le contexte économique, ni la concurrence, ni mes incompétences techniques.

Mes plus gros freins étaient intérieurs :

Je voulais coacher des gens, mais une petite voix me disait : « Toi ??? Tu vas coacher des gens ? Tu crois vraiment que des gens vont te payer pour se faire coacher par toi ? Pour qui tu te prends ? ».

Je voulais créer l’abondance dans ma vie, mais intérieurement, j’étais empêtrée dans mes croyances et mes vibrations de manque.

Tant que nous avons ces blocages intérieurs, nous roulons avec le frein à main : c’est décourageant, et surtout épuisant. Plongez en vous pour identifier maintenant toutes vos résistances intérieures.

  1. Sachez vous entourer. La solitude de l’entrepreneure… Vous connaissez ? Je suis certaine que cela vous parle.

Alors, oui, nous avons les réseautages quelques fois par mois, et c’est déjà pas mal. D’ailleurs, si vous n’avez pas encore franchi le cap, je vous invite à le faire :

D’abord parce que cela vous contraint à arrêter de vous cacher derrière votre ordinateur et que cela fait du bien de voir la lumière du jour !

Ensuite parce qu’il est parfois difficile de parler de votre projet, et encore davantage de faire comprendre aux gens que vous rencontrez, ce que vous faites, et en quoi vous pouvez éventuellement leur être utile. Aller dans des réseautages permet de vous entraîner, de voir ce qui fonctionne dans votre approche, et ce qui ne fonctionne pas. Petit à petit, vous rôdez votre message et vous endossez votre costume d’entrepreneure.

Enfin, les réseautages sont autant d’opportunités de rencontrer des clients, des partenaires, des relations, et nous savons qu’une rencontre peut changer beaucoup de choses.

Au-delà du réseautage qui nous permet de briser notre isolement ponctuellement, la charge de notre entreprise peut parfois être lourde à porter : nous sommes celle qui doit avoir la vision, les idées, les mettre en place, gérer la paperasse, les relations clients, et cela fait parfois beaucoup.

Plusieurs choses peuvent vous aider à alléger votre fardeau, pour continuer à avancer avec le plus de légèreté possible : déléguez ce que vous pouvez, faites-vous accompagner par un coach par exemple  (rien ne vaut un deuxième cerveau à nos côtés), faites-vous aider par un mentor,…

Bref, ne faites pas la route seule : vous gagnerez du temps, de l’énergie, et de l’argent.

Un autre point important en ce qui concerne votre entourage : je vous invite à choisir avec précaution les personnes que vous laissez entrer dans votre vie. Nous savons que « ceux qui se ressemblent, s’assemblent », et nous sommes moins conscients du fait que « ceux qui s’assemblent finissent par se ressembler ». C’est pourtant tout aussi vrai.

Entourez-vous de personnes positives, qui vous font du bien, et protégez-vous des « briseurs de rêves », ceux qui n’ont jamais eu le courage d’oser faire ce que vous faîtes et qui ont toujours tout un tas de « faux-conseils » ou de « mises en garde » à vous partager.

  1. Soyez consciente des règles du jeu : Entreprendre n’est pas un parcours linéaire. C’est une sorte de grand huit. Un grand huit dans lequel nous nous installons lors de la création de notre entreprise, et dans lequel nous restons assises tant que nous choisissons de continuer notre aventure entrepreneuriale. Dans ce manège, les hauts et les bas s’enchaînent et il est primordial de savoir que les deux font partie du jeu, pour ne pas jeter l’éponge au premier bas (ni même au dixième !). Profitez à fond des hauts, et sachez prendre du recul lorsque les bas sont là, afin ne pas partir à deux pas du miracle
  2. Soyez à l’écoute de la Vie. Vous avez fait vos plans et vous pensez que pour réaliser votre objectif, il faut passer par le point X puis le point Y. Sauf que la Vie a peut-être d’autres plans pour vous. Il est peut-être plus simple de passer par le point Z, et la Vie va vous le souffler dans l’oreille, par l’intermédiaire d’un ressenti que vous avez, d’une rencontre, d’une synchronicité. Je suis intimement convaincue que notre entreprise (et plus globalement notre vie) est une co-création : la vie fait sa part, à partir du moment où nous faisons la nôtre. Restez donc à l’écoute de la Vie tout au long de votre parcours et ayez le courage de suivre ses conseils, même si vous avez peur.
  3. Faites-vous plaisir ! Vous avez sans doute créé votre activité pour vous sentir libre de faire ce qui vous anime, ce qui vous fait vibrer.

Et puis, peut-être faute de résultat suffisants, vous avez arrêté de vous amuser dans votre entreprise, pour commencer à « bosser ». Vous enchaînez les heures, à faire ce que « devez » faire, ce qu’il « faut » faire. Les « il faut », et les « je dois » sont de vrais briseurs d’énergie et de motivation, voire même d’entreprise. Bien sûr, nous avons des contraintes dans notre activité, mais si elles représentent 80 voire 100% de notre temps, nous avons transformé notre aventure d’entrepreneure en parcours du combattant. Nous pensons que « c’est dur », nous forçons encore plus, et nous utilisons alors la loi de l’attraction à l’opposé de ce que nous voulons. Pourquoi ? Parce que devinez ce que vous envoie la vie quand vous pensez que tout est compliqué ? Bingo : des difficultés ! Devinez maintenant ce qu’elle nous envoie quand vous pensez que vous attirez les bonnes personnes pour vous aider, les bons clients,… Vous avez trouvé

Amusez-vous dans ce que vous créez, faites-vous plaisir dans votre entreprise : vous accélérerez votre réussite.

  1. Construisez un équilibre : votre entreprise n’est pas un sprint. C’est une course de fond. Vous n’êtes pas là pour faire un coup. Vous êtes là pour durer, et vous avez besoin pour cela d’un équilibre de vie. Votre projet, aussi beau soit-il n’est pas vous. Il n’est pas toute votre vie non plus. Vous avez besoin de vous épanouir dans tous les domaines de votre vie. Votre vie professionnelle en est un important, mais elle n’est pas le seul. Continuer à garder du temps pour vous, pour votre famille pour ne pas perdre de vue ce qui est également important.
  2. Célébrez. Prenez l’habitude de marquer le coup à chacun de vos pas. Nous avons souvent l’habitude de remarquer facilement ce que nous avons raté, ou pas fait, ce qu’il nous reste à faire, et c’est important pour continuer d’évoluer. Mais ce qu’il l’est tout autant, c’est de prendre le temps de relever chacun de nos pas. Prendre le temps de s’arrêter pour souligner en conscience toutes nos victoires, petites et grandes. Cela permet de booster notre confiance en nous et notre motivation à continuer notre route. Vous pouvez terminer chacune de vos journées en prenant quelques minutes pour souligner toutes vos avancées du jour.
  3. Prenez soin de vos vibrations. Peut-être qu’en lisant ce terme, vous vous dites « mes quoi ?? » ou encore « Mes vibrations ? C’est quoi ça ?? ». Je ferai court : tout est énergie. Vous, moi, la nature… Tout. Chacun de nous a son taux vibratoire. Vous l’avez d’ailleurs sans doute déjà ressenti : une personne entre dans une pièce, et, sans même qu’elle ouvre la bouche, vous ressentez un mal-être. A contrario, une autre personne semble émettre un vrai rayonnement positif. Chacun de nous a sa propre fréquence. Cela peut sembler compliqué mais cela ne l’est pas : si vous êtes « réglé » sur fréquence « manque », vous ne pouvez recevoir l’abondance, tout comme si vous êtes sur la fréquence de la radio NRJ, vous ne pouvez pas recevoir « Radio Nostalgie ». C’est on ne peut plus logique, et c’est le fondement de la loi de l’attraction.

Quel rapport avec votre entreprise ? J’y viens.

Votre vraie priorité, ce sont vos vibrations.

Pour résumer : si elles sont hautes, vous attirez à vous ce qu’il y a de meilleur. Dans le cas contraire, les chose se compliquent énormément.

Comment prendre soin de vos vibrations ? Voici quelques idées en vrac pour aider : la méditation, les promenades en nature, la gratitude, une alimentation saine, des pensées et des paroles positives, un soin énergétique, une séance de créativité, jouer, rire, utiliser la visualisation…

Ce qui compte n’est pas seulement ce que vous faites : c’est aussi comment vous vibrez quand vous le faites

 

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