Derrière chaque capitaine, il y a une histoire (c’est quoi ton histoire)
Mon histoire est celle de David Licoppe, d’un jeune homme un peu paumé à sa sortie de l’école. Un jeune homme un peu rêveur, passionné d’informatique (l’internet est en plein boom à cette époque) et qui rêve déjà de devenir entrepreneur. Rapidement, j’enchaîne les petits boulots en tout genre pour récolter les fonds nécessaires à la création de ma boîte. Les emplois à horaires décalés me permettent de me de dégager du temps pour me former. En parallèle, je me lance dans le commerce en ligne sur eBay grâce au système de « drop shippment » de Pixmania.
Tout cela me permet, en 2009, de créer ma première agence web. Ça y est, je suis enfin entrepreneur et je découvre les différentes facettes de ce statut. Le Rêve ! Sauf que deux problèmes se posent déjà.
Le premier, c’est que je dois attirer de nouveaux clients et que je ne suis pas vraiment un commercial dans l’âme. C’est ce qui m’amène à m’intéresser au marketing digital … à une période où ce n’est pas encore aussi répandu que maintenant.
Le second, c’est que les sites que je créais étaient beaux et ergonomiques, mes clients étaient heureux, mais ces sites n’étaient que très peu visités. Ce constat m’a poussé à m’intéresser au SEO (référencement naturel), un domaine qui est devenu une véritable passion.
Ces deux constats m’ont conduit à créer, en 2011, Seolius, un portail dédié au marketing digital en général et au SEO en particulier. En faisant évoluer ce site, je me suis rendu compte que je prenais un réel plaisir à former et à informer mon audience. C’est donc naturellement que Seolius se transforme, aujourd’hui, en un campus virtuel ou tout un chacun pourra suivre des formations webmarketing en ligne. Seolius’University est née.
Quelles sont les plus grandes difficultés à surmonter quand tu t’es lancé?
Sans hésiter : la timidité. Pour un grand timide, il est compliqué de recruter de nouveaux clients, de les garder et de gérer les éventuels conflits. Au fil de mon parcours, j’ai appris à surmonter cette difficulté (pas le choix de toute façon). À tel point qu’aujourd’hui je n’ai plus peur de m’afficher en vidéo ou en live. Jamais je n’aurais cru cela il y a encore quelques années.
Ta plus grande réussite ?
Ma famille bien sûr. Sans ma femme et mes enfants, je ne serais pas l’entrepreneur épanoui que je suis aujourd’hui. Ce sont eux qui me soutiennent, qui me conseillent, qui me guident.
Qu’as-tu gardé du petit garçon que tu étais pour ta vie d’adulte ?
C’est un beau bateau (lol), mais je dirais que j’ai gardé mon côté rêveur et fonceur. Aujourd’hui je rêve encore, j’ai encore des projets et des ambitions. Comme avant, je garde en tête que tout est possible et que je les réaliserai un jour. Croire en ses rêves ce n’est pas réservé qu’aux enfants.
Une recette miracle qui contribue à ton bien être. Est-ce que tu as des rituels ?
Je n’aime pas les rituels ni les habitudes, j’aime que chaque journée soit différente. De toute façon, la plupart du temps, une journée ne se déroule jamais comme elle a été prévue le matin et c’est ça que j’aime. Le seul rituel auquel je m’attache c’est les bisous de mes enfants qui passent dans mon bureau chaque matin avant de partir à l’école.
Quelles sont tes 3 qualités de Capitaine ?
- Enthousiasme
- Action/réaction
- Humour
As-tu un idole et quelle question lui poserais-tu ?
Ah ah ah … oui : le fondateur de Google. Je voudrais lui demander de me révéler les secrets de son algorithme ?
Que conseillerais-tu aux entrepreneurs qui nous suivent ?
Encore une fois c’est un peu bateau, désolé pour le jeu de mots, mais pour que ça colle avec ce que je vous au révélé plus haut, je vous dirais de foncer de croire en vos rêves.
Mais si ça doit être un conseil plus « utile », je vous conseillerais de faire preuve d’autocritique et de réfléchir aux conséquences possibles de chaque acte. Ça vaut dans la vie privée, tout le monde a déjà fait l’expérience de dire des choses sans y réfléchir et de récolter l’ire de son entourage, mais ça vaut aussi dans la vie professionnelle.